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  • Photo du rédacteurVincent

L'église de Santa Cruz

On remarque avant tout sa tour de 80 mètres de haut, qui rappelle une forteresse plus qu'un temple religieux. Le bâtiment est de style néo-gothique, tout en briques et pierre blanche de Colmenar. La façade principale présente un arc pointu couronné par un fronton triangulaire surmonté d'une croix.


Elle est le siège de plusieurs des confréries parmi les plus anciennes de la ville, comme celle de la Vierge-des-Sept-Douleurs, qui procesionne dans les rue de Madrid le Vendredi saint.



L'église de Santa-Cruz est assez récente, malgré son emplacement au cœur historique de Madrid, à deux pas de la Plaza Mayor. L'architecte-marquis Francisco de Cubas (celui de la cathédrale de la Almudena) dirige sa construction, à partir de 1889. Un mauvais départ : tout de suite, les travaux sont paralysés par manque de moyens. Ils ne reprendront qu'en 1899 grâce à une souscription publique, pour se terminer en 1902. Elle occupe le terrain de l'ancien couvent de Saint-Thomas-d'Aquin, lui même remplacé par plusieurs églises, qui furent tout à tour détruites, incendiées... Le plus grand de ces désastres de feu a fait plus de 80 victimes.


À l'intérieur, la peinture de la Vierge de la Cinta, patronne de la ville de Huelva ainsi qu'une importante collection de peinture récupérée dans les couvents voisins disparus, du mobilier, des objets religieux... Et sur l'autel principal, un beau retable néogothique encadre une représentation de la croix de Jésus, qui donne son nom à l'église.

C/ Atocha 6, Madrid


 

* L’historicisme, appelé aussi romantisme, s’est développé principalement au XIXe siècle et au début du XXe siècle en concentrant tous ses efforts sur la récupération de l’architecture du passé. Il s’agissait d’imiter les styles architecturaux d’autres époques en incorporant certaines caractéristiques culturelles de ce siècle, tandis que l’architecture éclectique était consacrée à mélanger les styles pour façonner quelque chose de nouveau.



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