top of page
Un quartier traditionnel au cœur de Madrid avec quelques beaux musées et un important legs architectural de l’aristocratie des siècles passés.

Chamberí

CE QUE DISENT LES GENS

"C'est le district de l’aristocratie aux 19° et 20° siècles, qui lui a légué un très beau patrimoine architectural. Si vous avez un peu de temps..."

—  photo : Constantinos Panagopoulos

MUSÉE SOROLLA

Ce superbe musée présente l'œuvre de Joaquín Sorolla y Bastida, de la famille des impressionnistes. Plus précisément, les Espagnols le qualifient de luministe, pour la célébration de la lumière. D'autres le considèrent comme un néoimpressionniste. On ne va pas se battre...

On trouve ses tableaux plutôt très beaux, et le musée en soi, la maison du bonhomme, dans les quartiers chics de Chamberí, est vraiment un endroit splendide, niché dans un jardin d'inspiraiton orientale, avec deux fontaines qui vous offrent leur fraîcheur pendant la canicule du milieu de l'Espagne... Deux cents cinquante tableaux dans le salon, la salle à manger, et la décoration originale de la famille, éclectique. 

Paseo del General Martínez Campos 37 

Fundación Francisco Giner de los Rios

En Espagne, l'école et l'église... Francisco Giner de los Ríos (1839 -1915) est le fondateur de l'Institution libre d'enseignement (Institución Libre de Enseñanza). Et un personnage clef qui a eu une influence sur l'intégration en Espagne des idéaux libéraux des Lumières, du radicalisme laïque français, dont s'inspireront les intellectuels républicains. C'est bien, mais ce qui nous intérsse surtout, c'est l'architecture extraordinaire du siège de sa fondation !  

HOSPITAL
DE MAUDES

HOSPITAL DE MAUDES

 

Antiguo Hospital de Jornaleros de San Francisco de Paula, plus précisément ! 

En 1906, Dolores Romero y Arano, riche veuve de l'entrepreneur Francisco Curiel, consacre une partie de sa fortune à la construction d'un hôpital gratuit pour les travailleurs journaliers, qui forment alors le gros des forces laborieuses...  Elle dédie son œuvre à saint François de Paule. Et charge Antonio Palacios et Joaquín Otamendi Machimbarrena de l'élaboration des plans. Ils en feront un des bâtiments emblématiques du Modernisme espagnol.

Un modèle panoptique des prisons de l'époque, un octogone spectaculaire organisé en quatre nefs disposées autour d'un patio. 

Depuis 1986, le bâtiment abrite la Communauté de Madrid. On ne le visite pas mais en faire le tour vaut le déplacement !

calle de Raimundo Fernández Villaverde 18, Madrid

Ermita de San Antonio de la Florida y San Pio X 
madrid-san-antonio-florida.jpg

Pour voir du Goya dans son jus, c'est le top ! C'est ici que repose le corps du génial peintre (sans sa tête, et ça, personne ne semble savoir pourquoi). Et c'est aussi le seul endroit au monde où on peut admirer une œuvre de Goya là où elle a été créée. C'est magnifique, bien sûr ! Une des plus séduisantes créations de Goya : fraiche, sensuelle, lumineuse, amalgame de sentiments pieux et profanes. Et quand on est comme nous fan de Goya, c'est un moment suspendu...

Bizarrement, cette chapelle n'attire pas les foules, alors que l'accès est gratuit et que les peintures sont vraies de vrai ! Du coup, c'est aussi un moment de sérénié que nous offre la ville...

paseo de Florida 5, Madrid

Le téléphérique

Il  n'y a aucune raison de vous rendre à l'extrémité ouest de Madrid, plus loin que la rivière Manzanares, en plein milieu de Casa Campo. En été, c'est désert et désertique ! Mais nous, on est passés devant la station côté ville du Téléphérique de Madrid. Et il n'y a que deux stations, celle-ci et celle du milieu de Casa Campo. Il faisait torride, on n'en pouvait plus de marcher... on est montés !

Et finalement, La balade est sympathique : Madrid de haut (jamais plus de 40 mètres) et de loin. On survole des vergers, des faubourgs, une autoroute, un parc d'attraction; au chemin retour, on zoome sur le Palais Royal, la Almudena, on déchiffre la skyline...

C'est à faire ! 

paseo Pintor Rosales

madrid-plaza-de-olavide.jpg

PLAZA DE OLAVIDE

Centre névralgique du quartier, la plaza de Olavide, à Trafalgar, est une accueillante place avec un grand jardin et quelques terrasses autour, c'est le lieu de réunion habituel des gens du quartier, toutes générations et tous styles mélangés, des rombières aux zazous. On vient ici pour le petit déjeuner, pour l'apéritif, pour manger des tapas...

En été, on profite de l'ombre et de la fraîcheur des arbres. Nous, on s'y cache des heures entières, avec livres et tintos de verano (un délicieux mélange de vin rouge et de citronade...).

madrid-anden-cero.jpg

ANDÉN CERO

Ça fait un peu parc à thème, mais c'est pas mal du tout : une ancienne station de métro fermée en 1969 et réaménagée en "centre d’interprétation du métro de Madrid". C'est comme un décor de film, mais c'est du vrai : Madrid de 1919, l’année de l’inauguration de la première ligne du métro, qui traversait le centre-ville de Cuatro Caminos à Gran Vía.

Murs carrelés et voûtés, affiches publicitaires, guichets, quais, bancs... d'origine.

madrid-paseo-pintor-rosales.jpg

PASEO DEL PINTOR ROSALES

Une des rues les plus chiques de Madrid, une des plus belles aussi. Face au Parque de Oriente, des immeubles de caractère, un calme inespéré à Madrid. Rien de plus, mais c'était sur notre route... Passez par là en allant voir la fresque de Goya paseo de Florida.

école polytechnique madrid

ÉCOLE DES MINES

Escuela Superior de Ingenieros de Minas y Energías. Encore un magnifique gâteau néoclassique ! On devait le construire dans le parc du Retiro, au milieu des arbres et des canards... il s'est retrouvé dans le chic Chamberí.

Dessiné en 1884 par l'architecte Ricardo Velázquez Bosco, le bâtiment magnifie les arts décoratifs, en façades comme à l'intérieur. Une image belle et singulière qui met en scène l'acier, le bois, le verre et la pierre.  

Et c'est toujours une école, où l'on étudie et où l'on donne des fêtes somptueuses ! Des anciens étudiants nous ont raconté avoir eu un peu de mal certains matins en retrouvant ce bijou noyé dans la bière et le vomi...

Calle de Ríos Rosas 21, Chamberí, Madrid

meercado-de-vallehermoso-madrid.jpg

MARCHÉ DE VALLEHERMOSO

Avec une structure architectonique totalement novatrice, ce marché couvert construit en 1930 est un événement dans la petite histoire des centres commerciaux. Déjà que sa façade rouge et rose ne passe pas inaperçue.

Depuis 2017, le marché s'est embobotisé grâce à la présence permanente de producteurs locaux (bio, etc.) au rez : 22 échoppes qui proposent de l'alimentation de qualité à bon prix (on évité les boucheries et les poissonneries mais on s'éternise chez les marchands de primeurs, les boulangers, le crémier...). Le marché zone comprend un espace de dégustation, et propose des animations toute l'année.

c/ Vallehermoso 36, Madrid

Avant tout ça...

Ce nom qui ressemble à une étape sur la route des sport d'hiver... Pendant le soulèvement du Dos de Mayo (2 mai 1808), le régiment de Chambéry (armée de Napoléon Ier) s'était installé sur l'actuel emplacement de la plaza de Chamberí. Il y a eu quelques affrontements avec la population madrilène révoltée. Autre version : Marie-Louise-Gabrielle de Savoie, femme du roi Philippe V d'Espagne, qui avait grandi à Chambéry, aimait à flâner de ce côté, qui lui rappelait la cité ducale savoyarde. Troisième hypothèse : Marie-Barbara de Portugal, femme de Ferdinand VI d'Espagne, a poussé son royal mari et tout ce qui comptait alors à créer le Couvent de la Visitation ou Couvent des Salésiennes royales, occupé par des sœurs salésiennes de Chambéry.

bottom of page