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La Latina est vaste et variée. Elle s'étend au-delà de la rivière et plonge dans les fondations du palais royal.
On est au cœur de la vieille ville, entre spots touristiques et quartier populaire, ruelles étroites et artères bien dégagées, escaliers qui aboutissent sur des placettes tranquilles et boulevards pollués.

LA LATINA

Woman

CE QUE LES GENS DISENT

“​Encore des rues qui montent...” 

 

—  Lola, maquilleuse

Au moyen-âge, une bonne partie des rues de la Latina étaient situées hors des remparts qui délimitaient la citadelle, elles faisaient partie des faubourgs de Madrid. Elles hébergeaient les nombreux commerçants qui se rendaient en ville pour vendre leur marchandise. D'où le nom de plusieurs rues et places, comme la plaza de la Cebada (place de l’orge), la plaza de los Carros (place des chariots), la plaza de la Paja (place de la paille).

Quant au nom La Latina, on le doit à l’écrivaine et humaniste Beatriz Galindo, populairement baptisée La Latina, qui fut au 15° siècle la préceptrice de la reine Isabelle la Catholique et de ses fils. Elle fonda avec son mari un hôpital situé dans la rue Toledo, à côté de la plaza dela Cebada, qui fut baptisé l’Hôpital de La Latina.

Le Rastro

Le marché aux puces du dimanche, le RASTRO, est un must madrilène, on y croise aussi bien des familles nombreuses que des punks à chiens. Immense et labyrinthique, il est aussi très éclectique ! Meubles et bibelots, travaux d'artistes, vêtements, brols...

Très animé, il attire les musiciens de rue et toutes ces sortes d'intermittents... et encourage les apéritifs sans fin. C'est un des clichés de Madrid mais on l'adore !

autour de la plaza de Cascorro, La Latina, Madrid

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VIRGEN DE LA PALOMA

Les fêtes d'août (San Cayetano du 2 au 8, San Lorenzo du 9 au 11 août, Virgen de la Paloma du 12 au 15 août) sont un des temps forts de l'année dans les traditions populaires (et religieuses) madrilènes. Les habitants des quartiers populaires pavoisent les rues et sortent tables et chaises. On reçoit.

Processions, bals, concerts de rue... Les comités de quartier vendent limonade et sangria maison. Et des couples de danseurs se baladent pour montrer à tous la grâce du chotis madrileño... 

Les célébrations de la Virgen de la Paloma remontent au 18° siècle. Elles ont évolué avec leurs époques, aujourd'hui elles mêlent le folklore et les DJ, les jeunes et les vieux, l'authentique et la pacotille. Et elles sont l'occasion pour toute une partie de la ville, boudée par les touristes, de se faire belle ! 

Santa Ana
rue et marché

Dans les rues qui ont un plus, il y a Santa Ana. On est en plein Hypsterland et on kiffe : antiquités, fripe, stylisme, artisanat local, alimentation et cosmétiques bios... Du bobo pure race. La rue fait partie de nos musts dans le circuit du Rastro. On adore la folie de Santa y Señora (photo), les papiers peints de Marantikk, boire du bon vin à La Chispera, chiner chez Lagur et à l'Igloo et manger des pâtes (oui, italiennes) chez Nina.

Le premier samedi du mois, les belles boutiques du quartier sortent sur les pavés pour un marché bien trendy. Avec concerts, spectacles, récitals de poésie, DJ's, masterclass de fabrication de guitare espagnole (donnée par le luthier Manzanero).

Une rue avec des vrais morceaux de vie dedans.

santa ana mercado
madrid viaduc

Viaduc de Segovia

Pedro Almodóvar l'a filmé à trois reprises : pour Talons aiguilles, pour Matador et pour Les amants passagers. Trois voûtes de 35 mètres sous lesquelles passe la rue de Segovia. Ce pont qui relie le Palais Royal à la Basilique de San Francisco El Grande aurait pu être de style baroque, ou quelque chose du genre. Mais il a pris la place d'un autre ouvrage d'art depuis pas plus tôt que 1931.

Il est superbe, grandiose, surtout vu du dessous. Du dessus, il offre de magnifiques vues sur l’ouest de Madrid et la Casa de Campo.​

c/ Bailén # c/ Segovia, La Latina, Madrid

Cava Baja et Cava Alta

Au cœur de La Latina, ces deux rues sont une des zones de la capitale où l'on (locaux et touristes) se retrouve pour bien manger. Et bien boire. Du traditionnel. De la qualité.

En pleine zone touristique, plus de 50 bars, tavernes et restos, sur à peine 300 mètres. Certaines enseignes ont plusieurs siècles, comme la Posada del León de Oro, la Posada del Dragón ou la Casa Lucio (où vous pourrez déguster de la queue de taureau, berk). On vous recommande le Botín y la Posada de la Villa.

Les deux rues sont indivisibles. Alors qu'au moyen âge, la rue basse (Cava Baja) était une douve qui bordait la muraille de la ville. Au 16° siècle, on assèche la Baja et des établissements s'installent, avec entrée d'un côté et une façade arrière sur la Cava Alta.

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