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Peter Paul Rubens ::: Les trois Grâces ::: Museo Nacional del Prado


Peter Paul Rubens ::: Les trois Grâces ::: 1639 ::: huile sur bois, 181x221cm ::: Museo Nacional del Prado, Madrid

Elles sont assez généreuses en formes et n'ont pas l'air de se s'inquiéter pour la double-ration de cellulite. Les canons de la beauté du 17° siècle... On nage dans le Baroque, on pourrait même se noyer ! Personnellement, on n'a jamais trop aimé Rubens, mais ceci est un chef-d'œuvre et nous sommes à Madrid, on va vous en donner !



On rencontre les Charites (pour les Grecs) ou les #Grâces (pour les Romains) dans de nombreux textes antiques : l’Iliade d’Homère, la Théogonie d’Hésiode. Elles sont trois, là-dessus tout le monde est d'accord, mais on commence à se disputer quand on parle filiation... Filles de Zeus et d’Eurymone, elles sont parfois affiliées à Dionysos et Coronis. On ne s'y retrouve pas et pour avoir une bonne idée des nuances qui existent entre les jeunes femmes, il faudrait étudier un peu plus...


La première incarne la joie de vivre, les plaisirs, ses sœurs personnifient l’abondance et la beauté. Elles vivent au cœur de l’Olympe, sont au service d’Aphrodite, la déesse de l’amour et de la beauté. Et elles vont progressivement se déshabiller au fil de l'histoire de l'art, pour terminer par une ronde joyeuse.

Rubens, le plus flamand des artistes baroques, est le promoteur d'un style extravagant qui mettait l'accent sur le mouvement, la couleur et la sensualité. Son œuvre, quantitativement immense, autorise des angles de vue multiples. Les portraits, les paysages, les dessins sont probablement plus proches de notre sensibilité que les divinités antiques et les épisodes bibliques. On essaiera de vous en reparler !



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