Au Corte Inglés, on trouve de tout, mais pas autant de casquettes que dans cette belle boutique. 

Chez Yoqs, il y a des milliers de chapeaux pour messieurs, de toutes les couleurs, de toutes les tailles, en coton, en lin 100 %. Si vous voulez du synthétique, ils en ont aussi.

Et des gants, des malettes, des portefeuilles, des accessoires...

Vendeurs compétents, sympathiques et patients ! 

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c/ Hortaleza 13, Madrid

Ici, ni lignes ni carreaux, mais des bananes, des chats, des pastèques, des saucisses, des flamants roses, des bicyclettes et des géométries variables. Dans ses deux boutiques madrilènes, Xavi García impose un peu de fantaisie au rayon hommes. Cosmopolite et moderne.

Si Xavi dessine la plupart de ses motifs, certains des tissus qu'il utilise sont glanés en Asie, mais toutes ses chemises sont fabriquées en Espagne.  À vue de nez, on navigue entre le mod londonien des années 60, le punk des 70's et le grunge des 90's. Mola !

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c/ Augusto Figueroa 22 , Chueca, Madrid

Cette pâtisserie a plus de cent ans ! On y a tourné plusieurs films d'époque. A part ça, c'est une maison de tradition, réputée à Madrid.

Chocolats, gâteaux, viennoiseries... Chocolats ! Tout est extra, rien n'est bio !

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c/ Fernando VI 2, Chueca, Madrid

L'agencement des vitrines est un peu sage à notre goût... Mais une fois à l'intérieur.... On vend tout ! Serviettes de bain, cosmétiques, papeterie, produits de nettoyage... le tout écologique. 
Et des bijoux créés à base d'anciennes pesetas, de capsules de bouteilles de bière, de chambres à air de vélo... Tout un rayon pour enfants, une étonnante collection de bouquins triturés pour devenir des œuvres d'art uniques... 
Tout est pensé et conçu pour avoir la plus petite trace carbone possible. Et rien n'est banal. Et tout ça n'est pas cher ! Alors ?

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c/ Estudios 10, Chueca, Madrid

Avec une nette dominante pour l'art contemporain, des bouquins fabuleux sur la pub et l'affiche, des catalogues d'expositions, des livres sur la mode, de la BD, des éditions spéciales de toutes sortes, pas mal de littérature pour enfants aussi et un beau rayon papeterie. Et un espace galerie consacré au dessin. Et Panta Rhei est aussi une géniale maison d'édition ! On surkiffe ! 

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c/ Hernán Cortés 7, Chueca, Madrid

Une boutique consacrée aux tee-shirts, on ne pouvait qu'adorer, on ne porte que ça ! Et celle-ci propose de très belles collections signées par des jeunes créateurs de partout dans le monde, avec une attention pour les locaux. On peut encore parler d'artisanat ici, parce que la production, restreinte, est assurée par des artisan·e·s et technicien·ne·s qui dominent leur métier... Une de nos boutiques préférées à Madrid

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plaza Canalejas 3, Huertas, Madrid

L'univers kitsch de cette minuscule boutique nous enchante ! Une confiserie fondée en 1915 où, paraît-il, Alphonse XIII achetait des violettes pour son épouse, la reine Victoire-Eugénie, et pour sa maîtresse, Carmen Ruiz de Moragas. 

Toute une palette de sucreries emballées avec un goût désuet, dont les excellentes violettes fabriquées spécialement pour La Violeta.

C'est don Mariano Gil Fernández qui a ouvert cette célèbre boutique. Mariano est né dans une famille de pâtissiers mais, plutôt que de prendre la suite des affaires, il a préféré créer... autre chose. Et ce fut ces friandises au parfum de violette.

La boutique propose toujours les bonbons, ainsi que des violettes cristallisées, des pétales de fleurs confites dans le sucre. La recette est restée secrète, et les tentatives d'imitation ont toutes échoué...

Ce magasin resté dans la famille de génération en génération n'a jamais fermé depuis son inauguration, même durant la Guerre civile, alors que le sucre était une denrée rare. Il a toujours connu un grand succès, et sa clientèle a brassé anonymes et célébrités. 

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plaza Canalejas 6 Huertas, Madrid

Tout à côté de la Puerta del Sol, dans une ruelle cachée, cette boutique amusante et captivante propose un tas de souvenirs et de cadeaux qui ont Madrid comme acteurice principal. Le tout très loin de l'idée qu'on se fait de ce genre de commerce.

Objets de design qui rappellent la ville, photos, livres, tee-shirts, jouets... Le tout exclusif et conçu dans un esprit infusé au deuxième ou au troisième degré. 

"Madrid me mata", c'est eux ! Javier et Gloria Rodríguez gouvernent une boutique de souvenirs qui attire surtout les Madrilènes ! Parce qu'ici, Madrid est vu avec humour, dérision, ironie, arrogance, et beaucoup de tendresse. 

La manière de vivre à Madrid, ses travers citadins, le rythme infernal de la ville sont mis en scène dans les objets que produit cette petite enseigne. Javier et Gloria conçoivent la plupart des cartes postales, posters et objets de leur magasin.

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c/ Cruz 35, Huertas, Madrid

C'est notre mercado préféré ! Il a vraiment fait peau neuve, après une longue période de fermeture pour travaux, sans se couper de ses racines...

Ici, on trouve un tas de stands qui proposent des aliments de qualité, sains, bios, sans gluten, etc. Et des cosmétiques qui respectent les mêmes chartes.

Quelques bars, des stands de livres au kilo, de l'artisanat... San Fernando suit le modèle d’autres marchés couverts du vieux Madrid : la cohabitation heureuse de commerces traditionnels et d'échoppes avant-gardistes.

Si vous avez de la chance, comme nous, vous tomberez peut-être sur une session de danse ! Ce marché s'est bien hypsterisé...

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c/ Embajadores 41, Madrid  

On sortait du musée Reina Sofia, avec l'intention de s'aventurer dans ce quartier qu'on ne connaissait pas encore, un peu frissonnants vu tout le bien qu'on nous avait dit de ses coupe-gorges. Et il s'est mis à dracher sa race ! On s'est encourus sans savoir vers où et une porte s'est ouverte, puis est restée entravée par deux garçons qui s'embrassaient. On les a poussés et on est entrés.

Salon de thé, café, librairie de seconde main. C'est minuscule, quatre tabourets au bar, trois tables. Très jolie déco vintage, gâteaux, petits plats, café excellent café. Un trés bon brunch. Des journaux. Des serveuses charmantes qui prennent le temps. Et Rufus Wainwright qui chante La complainte de la butte.

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c/ Argumosa 39, Lavapiés, Madrid

Ici, on vend les livres au poids ! Des livres de seconde main : romans, littérature pour enfants, essais, BD... Cette petite librairie repose sur le partage, le recyclage, la récupération... Un commerce d'économie sociale implanté au cœur du Mercado San Fernando, à Lavapiés, qui participe à la renaissance de cette zone qui avait tendance à se marginaliser. Gentrification, certes, mais en bonne intelligence avec les voisin·e·s, ça peut aller !

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c/ Embajadores 41, Lavapiés, Madrid

Swinton, c'est la galerie : une programmation régulière et pertinente d'expositions en relation avec le monde de l'art urbain, même s'il y a de la place pour d'autres formes d'art.

La librairie-café est le domaine de Grant, régi par Sergio Bang, écrivain et passionné de livres. 
La galerie se concentre sur des artistes qui n'entrent pas dans le circuit des galeries madrilènes et la libraire cache, entre ses rayons de romans graphiques et de livres d'art, de beaux cahiers blancs, des cellules photographiques, et tout le matériel pour que chacun·e puisse aller chercher l'artiste qu'iel abrite.

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c/ Miguel Servet 21, Lavapiés, Madrid

Luz fait du flamenco depuis dix ans, et depuis dix ans, elle a mal aux pieds. Un jour qu'on avait été voir un film à Ciné Doré, on est passés, juste à côté, devant la vitrine de Don Flamenco, et on a appelé notre copine Luz : cette boutique fabrique ses chaussures à la main, et c'est pas cher... Trois ans après, Luz est devenue une fidèle de Don Flamenco. 

Bon, bien sûr, ces chaussures, c'est du cuir... Mais la boutique vend aussi des castagnettes.

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c/ Santa Isabel 7, Madrid

Vêtements, chaussures, accessoires, loques rapiécées et pièces d'antiquitaires. On adore les fringues, les bien vintages par dessus tout, et cette boutique est étonnante... C'est immense ! Quelques rayons où se perdre les matins pluvieux. Tout, pour garçons et filles, savamment entassé dans un agréable dédale qui engage à s'éterniser...

Ce n'est pas la friperie la moins chère de Madrid, mais ça ne sent jamais le chien mouillé...

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c/ Velarde 3, Malasaña, Madrid

On se baladait dans Malasaña, on s'est arrêtés devant un présentoir de livres d'occasion, sur le trottoir. Il y avait Cosmofobia de Lucía Etxebarria, on le cherchait ! 

Le libraire nous a fait visiter le sous-sol, où il organise lectures, ateliers, conférences, concerts... notamment dans l'ancienne chaufferie de ce bâtiment qui fut un palais de marquis ou de duc.
Neuf, vieux, littérature internationale en plusieurs langues, essais, livres graphiques, etc.

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c/ Pez 27, Malasaña, Madrid

Dans cette belle librairie, les livres de seconde main partagent les rayons avec les éditons neuves. Des romans, quelques étages consacrés aux essais, à la poésie. Quelques livres en français, en anglais. Et un spot où trouver des petits cadeaux exclusifs, édités par la maison, et une collection de beaux objets à l'esthétique rétro importés de Londres : cartes postales, affiches, boîtes à thé..
Le libraire, Fernando Acero, a mis sur pied un projet plus vaste, au Brésil, destiné à donner l'accès à la lecture aux jeunes des favelas. Aujourd'hui, il organise des stages et cours autour de la littérature. Tout ça pour vous dire que Libros... on adore !

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c/ Espiritu Santo 13, Malasaña, Madrid

Vêtements, accessoires, objets d'art.

Encore une boutique qu'on adore même si on a du mal avec l'accueil, franchement limite... Mais les collections de chemines à motifs "papier peint" (faites à Madrid), les objets d'artistes, les gravures et un tas de curiosités font qu'on décide de se faire mal quand on passe dans la rue...
C'est à trois stylistes qu'on doit ça : Silvia Calles Closet, Lady Desidia et Lucetemas, qui ont créé en 2010 leur boutique dans la calle del Pez, avant de déménager dans cette longue rue pentue. 

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corredera Baja de San Pablo, 45, Malasaña, Madrid

Des livres et du vin, plutôt que du pain et des jeux ! Des expos, des rencontres, des ateliers. 

Côté lettres, les axes de Tipos Infames, c'est la littérature indépendante plus les classiques, espagnols et d'ailleurs. 

Un service au top. Alfonso Tordesillas, Gonzalo Queipo et Francisco Lorca, aussi accueillants que mignons, ont quitté des jobs qui les ennuyaient pour ouvrir ce généreux espace qui ignore le Da Vinci Code et Cinquante nuances de Grey pour conseiller Rafael Chirbes et Luisgé Martín. Et vous suggérer des accords livres-boissons ! 

On aime tout, le café, le vin, les livres, les libraires, les étagères, la poignée de porte !

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c/ San Joaquín, Malasaña, Madrid

La plaza del Dos de Mayo est le cœur du quartier de Malasaña. Et c'est là que s'installe ce tout petit marché, entre les terrasses des bars, orienté vieilles affiches de cinéma, jouets, bouquins, artisanat africain, plantes, bijoux anciens, fripe, etc. Le Rastro dans une version bien plus cool...

Les vendeurs sont lookés, entre hippies et rockeurs.

Le marché s'installe en fin de semaine, à partir du jeudi.

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plaza Dos de Mayo, Malasaña, Madrid

Une sélection de très belles chemises hawaïennes, de tee-shirts, de robes mais aussi des bouquins et des disques vinyles.

Alphaville s'étend, et est aujourd'hui implanté dans trois quartiers de la capitale.

Accueil pas toujours très chaleureux mais si on veut une belle chemise pour pas rond...

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c/ León 29, Huertas, Madrid

c/ Velarde 7, Malasaña, Madrid

plaza de Cascorro 6, La Latina, Madrid

En 2013 José Vicente de Castro, Javier Bullón et Raúl Hernández rachètent la boucherie des frères Gila, qui ferment boutique après 40 ans de service dans la bouillonnante corredera Baja de San Pablo. 

Trois professionnels de l'alimentation qui s'entoureront vite d'une dizaine d'employé·e·s, tout aussi pro qu'eux. Résultat : quatre cents mètres carrés consacrés à ce que l'Espagne fait de meilleur dans le domaine de l'alimentation. Fruits et légumes écologiques, pain et pâtisserie "premium", conserves haut de gamme (cornichons, olives, anchois...), condiments, huiles, fromages des quatre coins du pays. Charcuterie et boucherie. 

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c/ Puebla 15, Malasaña, Madrid

Tres rosas amarillas, ça veut dire trois roses jaunes. Ici, c'est un champ où poussent des contes de tous pays, sous toutes les formes. 

Des pop up incroyables, des versions abracadabrantesques de classiques, des illustrations à vouloir retomber en enfance ! C'est ici que le bon goût et l'ingéniosité se sont rencontrés, c'est presque certain ! 

La boutique est toute petite et pleine de charme, habitée par des marionnettes, des préludes de Bach et le sourire des libraires !

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c/ Espíritu Santo 12, Madrid

Une boutique à l'ancienne, une famille qui vend des espadrilles depuis... ils ne savent plus ! Il y en a de toutes les couleurs, avec de jolis motifs, des avec talons, des avec semelles en dur... Les espadrilles qu'on vend ici sont fabriquées à l'ancienne, elles sont résistantes et en plus elles sont bon marché !

Et pour faire encore mieux, les propriétaires sont patients et charmants !

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c/ Divino Pastor 29, Madrid

Une trentaine d'échoppes en bois consacrées à l'achat et la vente de livres d'occasion, des dernières nouveautés à des incunables de grande valeur, rares, ou des œuvres classiques à des prix très abordables.

Ce chemin piéton très pentu, qui fait partie de la ceinture du parc de Retiro, est aussi une très agréable promenade ombragée.

La foire aux livres permanente de Madrid, depuis 1925 !

À part les bouquinistes, on y va aussi pour les deux monuments qui président chacune de extrémités de la côte : un hommage à Pío Barroja, écrivain espagnol et une statue de Claudio Moyano, homme politique espagnol du 19° siècle qui a donné son nom à la rue, comme vous l'aurez compris.

Vu que la boutique est en plein passage touristique, sur la Puerta del Sol, on se dit d'abord que c'est une échoppe à gogos... Mais pas du tout ! Ici, on vend les plus beaux éventails d'Espagne ! Et l'éventail, par 45 degrés, c'est vraiment un accessoire utile. Et élégant. 

La maison vend tout ce qui entre dans le cliché de l'Espagnole : des mantilles pour quand on va chez monsieur le Curé aux castagnettes quand on veut se lâcher... Mais en vrai et depuis 1848 !

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Fernando de Torre a ouvert sa première boutique-atelier en 1823, dans la rue del Carmen, juste à côté. En 1858, son neveu Manuel de Diego de Torre, qui hérite de l'affaire, déménage à la Puerta del Sol. Depuis, la famille assure la fabrication, la vente et la réparation d'accessoires de première qualité, pour dames et messieurs : parapluies, éventails, cannes, voilettes, mantilles, peignes, castagnettes, parasols...

La Casa de Diego est une des dernières maisons artisanales dans le domaine des accessoires typiquement espagnols. Ses produits sont exclusifs. Elle a fourni les maisons royales du monde entier, y compris bien sûr celle des Bourbons d'Espagne. Don Arturo Herandi de Diego a dessiné l'éventail que portait à son mariage doña Letizia Ortiz. La maison travaille aussi régulièrement pour le cinéma.

Puerta del Sol 12, Madrid