top of page
Photo du rédacteurVincent

Catalá-Roca, le photographe qui n'avait pas peur du flou


La technique n'avait pas d'importance, pas tant que le désir. Tant pis si le résultat n'était pas parfait.

Comme aucun autre, Francesc Català-Roca (Valls 1922-Barcelone 1998) a donné de l'Espagne le reflet de son époque. La Galerie Tiempos Modernos présente Obras maestras, une collection de photographies prises dans les années 50 par Català. Et nous plonge dans l'ambiance de Madrid, qui hésite entre modernité et tradition.

Francesc Català-Roca, qui a sa place au Musée Reine Sophie, a tracé la voie qu'allait prendre la photographie documentaire. Cet intuitif a su construire un discours chargé d'authenticité, de foi dans le langage des images. Avec lui, le reportage photographique a acquis une syntaxe nouvelle, une structure précise et déterminée, loin de toute expérimentation artistique.

Ce voyageur infatigable a parcouru l'Espagne à l'affût des changements qu'a connus le pays, à travers villes et campagnes. L'ensemble de son œuvre constitue un magnifique portrait du 20° siècle, comparable à ceux qu'on doit à Robert Doisneau ou Henri Cartier-Bresson.

Cette petite exposition (une trentaine d'images) qui fait partie du programme PhotoEspaña, dresse, à travers la vision particulière de Catalá, un portrait de l'Espagne en noir et blanc, avec autant de douceur que de dureté. Une sélection, sur près de 200.000 clichés, des photos les plus significatives de sa carrière, mais qui s'éloignent de ses chemins habituels, comme ces Demoiselles de la Gran Via, devenues une icône.

Las señoritas de Gran Vía

Tiempos Modernos

C/ Arrieta 17, Madrid

jusqu'au 1° juillet

lun > ven / 10:30 > 14:30 / 16:30 > 20:00

sam / 11:00 > 14:00

댓글


bottom of page